La Ronde

De Arthur Schnitzler

Ils auraient pu faire de LA RONDE une perverse histoire de fesses : ils en ont extrait l’émergence des années ’30 et la naissance de la bête immonde lovée dans l’épaisseur des personnages. Un travail remarquable dans un décor diaphane pour faire comme si le mal jouait à se faire du bien.

Luc Hermant – RTBF/Hainaut

Bel enjeu qui replace le théâtre dans la Cité et lui redonne la responsabilité de ce qu’Antoine Vitez appelait la « boîte noire » : cette chambre d’écho qui enregistre les secousses et les causes de l’accident. Un jeu et une direction d’acteurs pleine d’énergie, de joie, de complicité et d’humour.

Les comédiens s’en donnent à cœur joie et le jeu ne faiblit pas une seconde tant la mise en scène a su mêler un jeu apparemment vaudevillesque à une rigueur qui donne tout son sens à la pièce.

Daniel Simon – Le Peuple