
La moelle de Flaubert, sa féroce lucidité.
Gustave Flaubert, Guy Pion et Jean-Marie Pétiniot triomphent sur scène.
Chapeau bas, Messieurs! Vos Bouvard et pécuchet vous collent à la peau et nous captivent. Ils excitent la pensée, frôlent l’émotion et mettent en joie!
…il fallait une bonne dose d’inconscience…et d’intelligence!
Les séquences s’enchaînent, fluides, dans des temps différents. Ici, le jeu se cristallise, là, il picore. L’ingéniosité de la scénographie de Vincent lemaire y participe.
…en Guy Pion et Jean-Marie pétiniot (leur treizième duo!), il y a du clown qui lorgne vers Beckett, avec ce mélange de naïveté, d’absurde, de ferveur…
… il court entre eux cette tendre amitié qui résiste à leurs bêtises et que nuance admirablement la direction de Michel tanner.
Michèle Friche – Le Soir- 7 juillet 2006
Bouvard et Pécuchet, en chair et en os.
On n’oubliera pas de sitôt le tandem composé par Guy Pion et Jean-Marie pétiniot, complices naguère dans le « Fin de partie » de Beckett…ils n’en font ni trop ni trop peu, promenant leurs personnages dans le labyrinthe du savoir avec une faconde à la fois ludique et pathétique.
Il faut saluer chaleureusement l’adaptation de Michel Tanner, également responsable de la mise en scène.
…la scénographie sobre mais ingénieuse de Vincent Lemaire permet à ce récit riche et problématique de déployer ses pleins effets.
Philip Tirard – La Libre Belgique – 7 juillet 2006