
On pourrait être tenté par une vision manichéenne de la pièce : les promoteurs sont les méchants, les pauvres propriétaires sont les gentils. Eviter cet écueil est la principale force de la mise en scène de Michel Kacenelenbogen. Comme Tchékhov lui-même, le metteur en scène refuse de lire « la Cerisaie » comme un drame sans issue, lui préférant une tragicomédie farcie de questions ouvertes. Les treize acteurs gagnent notre amitié à la force du poignet, s’attachant à démontrer que le don d ‘humanité est aussi fait de failles.
Laurent Ancion – Le Soir
Du très beau théâtre. La mise en scène y ajoute des images pathétiques et les rôles sont portés avec brio par des comédiens qui ont un physique exceptionnellement bien adapté aux personnages.
F.L. – La Province
J’ai retrouvé une maisonnée vivante, un groupe vibrant où chacun joue sa note en formant un bel ensemble. Ici pas de vérité plaquée, pas de message surajouté. Non, du jeu, du jeu et encore du jeu…
Françoise Nice – RTBF/Culture Matin