Les Jumeaux vénitiens

de Carlo Goldoni

En grande forme, la troupe de l’Eveil sert le propos avec loyauté, énergie, pertinence. Guy Pion et Carlo Boso nous donnent un Goldoni festif, populaire et intelligent.

Rien de plus difficile au théâtre que de faire rire. Particulièrement quand le texte a trois siècle et demi d’âge et relève d’une tradition médiévale comme la commedia dell’arte : grâce à la limpide caractérisation des deux personnages, due tant à la mise en scène de Carlo Boso qu’au talent et au souffle d’Olivier Massart, on y croit.

Un harmonieux va-et-vient entre farce, peinture de moeurs et étude caractères.

Philip Tirard – La Libre – 17 janvier 2003

Le Théâtre de l’Eveil avait créé, il y a quelques saisons, Arlequin serviteur de deux maîtres, un superbe spectacle de commedia dell’Arte qui fit nos beaux soirs. Voulant fêter dignement ses 20 ans, le revoilà avec un nouveau bijou dans cette veine théâtrale, intitulé Les Jumeaux vénitiens. La pièce est signée par le vénitien Goldoni et -ce qui ne gâche rien- dirigée de main de maître par l’italien Carlo Boso. . La mécanique bien huilée du metteur en scène Carlo Boso fait merveille dans ce spectacle pareil à une fête, tant pour les comédiens que pour les spectateurs dans la salle.

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Haut les masques ! Un Goldoni revivifié, une troupe rythmée et sans failles, le tout servi chaud et épicé dans la mise en scène de carlo Boso qui soutient l’oeil, l’oreille et les zygomatiques durant près de trois heures: c »est le beau cadeau des 20 ans du Théâtre de l’Eveil!

Michèle Friche – Le Vif-l’Express – 24 janvier 2003

Le bonheur de voir double.

D’imparables « jumeaux vénitiens » fêtent les 20 ans de l’Eveil : ils font un tabac au Public.

Le Théâtre de l’Eveil retrouve le pep de Carlo Boso.

On ne change pas une équipe qui gagne: revoici l’Eveil, Boso et Goldoni, unis pour le meilleur.

C’est toute une alchimie qui mène à un spectacle festif. Prenez un texte à la fois drôle et riche, un metteur en scène champion en sa matière (la commedia dell’arte), une bande d’acteurs déchaînés, nappez le tout d’ironie ludique, et vous obtiendrez un tableau assez juste des forces en présence.

…cette habile mécanique ne serait encore rien si une troupe ne lui offrait ses tripes. Montés sur ressort à bord d’un plateau incliné, dix comédiens s’en donnent à coeur joie.

Laurent Ancion – le Soir – 30 janvier 2003

Il doit y avoir un quiproquo!

Ce qui entraîne l’adhésion et bous rend heureux, c’est le rythme endiablé de la représentation, le dynamisme – une agitation superbement organisée – la justesse d’invention, l’humour de la mise en scène de Carlo Boso. C’est surtout la qualité de l’interprétation: chacun des comédiens réussit sa composition et nous convainc de son personnage. Nous avons eu le plaisir de retouver une fois de plus – et cela fait au moins vingt ans que cela dure – Béatrix Ferauge, Quentin Milo et le toujours si juste Guy Pion; Michelangelo Marchese nous a prouvé qu’il pouvait passer de la « pièce à thèse » (cet été en Avignon) au délire de la commedia; quant à Olivier Massart – très justement récompensé comme le meilleur comédien de l’année en Belgique, il nous a ravis dans son remarquable dédoublement gémellaire.

Stéphane Gilbart – Luxemburger Wort – janvier 2004

Olivier, serviteur de deux amours

Reprise des épatants Jumeaux vénitiens . Une commedia dell’arte fraîche comme la romaine. Le plaisir est complet, le Théâtre de l’Eveil a rassemblé une fine équipe de comédiens qui se coulent avec aisance dans ce jeu entre le démonstratif et le second degré, le naturel et le codifié. Le public se régale d’un bout à l’autre du soin apporté au spectacle.
Le rôle a valu à Olivier Massart le Prix du Théâtre du meilleur comédien. Fût-ce pour la performance physique il le méritait. Pour le plaisir qu’il donne il le mérite encore plus. Tous sont formidables, à l’image de ce spectacle magnifiquement mis en scène par Carlo Boso.

Sophie Creuz – L’Echo – 12 février 2004