
Zorro est arrivé, Dario Fo aussi
Un spectcale qui tape dans le mille, une réussite du Théâtre de l’Eveil, avec un Guy Pion irrésistible.
Le chic de Fo, c’est de muer sa critique acerbe en irrésitible comédie – ou plutôt, d’unir les deux, dans un secouant élan. On est parti pour deux heures de joie. D’un bout à l’autre du spectacle, la salle se trémousse de rire, sans oublier de réfléchir.
Avec le metteur en scène carlo Boso, on parlera ici de « tragi-commedia » : forts de leurs profils tranchés et de leur jeu burlesque parfaitement maîtrisé, les acteurs sont cousins de la commedia dell’arte. Ca galope, ça chante un brin, ça danse presque, pour un rendez-vous aussi riche que du pain complet, goûteux et nourrissant!
Autour de Guy Pion, personne n’épargne sa sueur, pour une aventure dont le ballet collectif tient aux atouts de chacun. On assiste médusé , à leur bal, avant de repartir avec des questions plein la tête et du rire encore accroché aux côtes. Un rire signé d’un « F » qui veut dire Fo. Inimitable, plein de panache et servi chaud.
Laurent ANCION – Le Soir – 28 novembre 2003
L’Eveil signe un Dario Fo jubilatoire
Mort accidentelle d’un anarchiste, ou l’art aiguisé de la provocation. Salutaire!
Le Théâtre de l’Eveil s’empare du « vaudeville militant » de Dario Fo, de main de maître.
Orchestrée par Carlo Boso, l’équipe irradie. Rien de tel que le rire pour dénoncer et faire un solide pied de nez à un système d’abus! Surtout servi par de véritables orfèvres de la farce. Ici rondement réfléchie et intelligemment assumée.
Sarah COLASSE – La Libre Belgique – 26 novembre 2003
C’est la lutte finale…
Le spectacle s’avère loufoque et terriblement drôle. Guy Pion interprète le fou avec un goût prononcé pour le burlesque. Un bon cru, à boire sans modération pour les fêtes de fin d’année.
Thierry DENOËl – Le Vif-l’Express