
Point de psychologie, de fiction ordonnée, la logique ici s’articule sur la langue et le dilemme paradoxal de chaque image. Elle est analytique, sans didactisme, en coup de poing sans manichéisme, force d’un des plus grands dramaturges contemporains. (..) Avec une prise de parole claire, une énergie rythmée en contrastes souples, un beau travail des lumières, la scène rend Bond aussi lisible qu’il est de chair et de sang.
Michèle Friche – Le Soir
Superbe performance de Guy Pion dans ce rôle difficile. A côté de lui, son fils soldat, David Pion – fils à la scène comme à la ville, et une jeune femme, Béatrix Ferauge, mère de toutes les femmes, femme de tous les hommes. Evidemment, ce n’est pas un divertissement pour inconditionnels du « je ne veux pas savoir », mais c’est du très bon théâtre, à voir en accord avec soi-même, à moins de découvrir ses manques et son indifférence à tout.
Bernadette Abraté – BFM